Un simulateur de conduite fluviale au lycée Emile Mathis

Un simulateur de conduite fluviale a été inauguré le 11 avril 2023 dans les locaux du lycée professionnel Emile Mathis de Schiltigheim. Les apprentis timoniers et matelots disposent ainsi d’un outil de formation virtuel près de Strasbourg.

En fonction depuis la fin de l’année 2022, son installation a représenté un budget de 250 000 euros, pris en charge par le Conseil régional du Grand Est.

En France, il s’ajoute à deux autres outils similaires :

  • L’un installé au lycée des Catalins à Montélimar (Drôme),
  • L’autre installé chez Promofluvia dans le port de Lyon Edouard Herriot (Rhône).
Un outil de formation

C’est un outil de formation qui reproduit :

  • les situations de pilotage d’un bateau de tourisme ou de fret, à un degré de réalisme tel qu’il compte « pour de vrai » ;
  • des conditions météorologiques particulières dans le cadre des évaluations.

« Les heures de formation passées sur ce navigateur sont comptabilisées au même titre que celles effectuées en réel », rappelle Philippe Rivieyran, le proviseur du lycée.

Il s’inscrit dans l’assouplissement réglementaire ouvert l’an dernier, qui facilite l’accès au baccalauréat professionnel transport fluvial grâce à l’utilisation d’un simulateur agréé.

En pratique

A Schiltigheim, 24 élèves passent une journée complète de 8 heures chaque semaine sur cet outil, comme un élément du parcours qui les mène au baccalauréat professionnel transport fluvial :

  • 20 en formation initiale au sortir de la classe de 3ème pendant trois ans ;
  • 4 en formation continue.

La partie de cursus pratique se déroule à bord du bateau-école « Princesse Irene » amarré au port de Strasbourg. Les lycéens effectuent également deux stages en entreprise de 4 à 6 semaines chacun, et ce, tous les ans de la formation.

Un déficit de candidats lycéens

« L’effectif de chaque promotion s’adapte à la capacité d’accueil de 30 places du bateau, personnel encadrant et navigant compris. Mais il correspond à deux réalités différentes : nous manquons de candidats dans la partie formation initiale par rapport à la demande de la filière du transport fluvial, alors que côté formation continue, c’est l’inverse », relève Philippe Rivieyran.

Source : NPI