Première réunion de la délégation régionale Rhône-Bourgogne et premières pistes d’action

La première réunion de la délégation régionale Rhône-Bourgogne s’est tenue en visioconférence le 15 novembre dernier sous la présidence de Julien LEGRAIN.

Didier LEANDRI et Vanessa GIRARDEAU ont rappelé les objectifs des délégations régionales :

  • Permettre la représentation de la Fédération auprès des instances locales ;
  • Défendre localement les intérêts des trois composantes d’E2F (artisans fret, armateurs fret, transport de personnes) ;
  • Faciliter la coordination et les échanges entre les membres d’un même territoire ;
  • Faire remonter au niveau national toute problématique locale susceptible d’intéresser les autres Régions et/ou nécessitant une intervention au niveau central ;
  • Porter et défendre au niveau local les positions de la Fédération dans son ensemble.

Les principaux interlocuteurs identifiés sur le bassin Rhône-Bourgogne sont : VNF, la CNR, la DDT 69, la DREAL, Medlink, Promofluvia, les Ports et les Communautés portuaires, les associations locales des autres modes, les élus… Une adresse e-mail dédiée a été créée et sera communiquée aux interlocuteurs du bassin.

Plusieurs sujets d’actualité ont émergé durant cette réunion, ils vont permettre à la délégation régionale de se positionner :

  • La concertation sur l’avenir du Canal du Rhône à Sète ;
  • Le Schéma fluvial axe Rhône Saône ;
  • Le chantier Sacha ;
  • Les suites de l’avarie de l’écluse de Sablons ;
  • La question des appontements pour les paquebots (Arles, Port Saint Louis).

S’agissant du canal du Rhône à Sète, après les deux ateliers fret et tourisme, auxquels les membres de la délégation ont participé, une contribution a été élaborée (voir article de la newsletter E2F n°10).

Concernant le Schéma fluvial axe Rhône Saône, la délégation interministérielle Méditerranée Rhône-Saône (DIMERS) a lancé la démarche d’élaboration du schéma fluvial d’axe en vue du développement économique de cet voie, tant sur le volet fret que sur le volet tourisme. Après une phase de réalisation d’un diagnostic, d’identification des orientations stratégiques, un plan d’actions a été défini. Ce plan d’actions a été soumis dans un premier temps aux Régions au printemps dernier pour avoir leurs retours. Dans un second temps, d’autres acteurs que sont les chargeurs, ports, fédérations professionnelles, associations, et autres acteurs économiques des filières concernées vont être associés au travers d’ateliers. E2F participera à ces ateliers qui débuteront au mois de décembre 2020. L’objectif pour E2F est de réagir sur les propositions d’orientations stratégiques et le plan d’actions sur le volet fret comme tourisme afin de l’enrichir et d’y contribuer dans l’intérêt des opérateurs fluviaux locaux.

Concernant le chantier naval SACHA, du fait des retards pris dans les travaux prévus, le fonctionnement du chantier est altéré. Ces dysfonctionnements, retardent les renouvellements de titres de navigation.

S’agissant de l’écluse de Sablons, les membres de la délégation ont souligné que le processus d’indemnisation des opérateurs par la CNR est toujours bloqué. Par ailleurs la remise en état compète ne serait prévu que pour 2023, ce qui est un mauvais signal adressé aux opérateurs et clients de la voie d’eau. Il a été décidé que la fédération rédigerai un courrier à Mme Elisabeth Ayrault, Présidente directrice générale de la CNR, afin d’expliciter les conséquences économiques très lourdes pour la filière de l’accident de Sablons et préciser que la prise en charge indemnitaire proposée par l’établissement est décorrélée des réalités économiques que vivent nos entreprises.

Le sujet des liaisons inter bassins a également été abordé par Pierre DUBOURG et Pascal ROTTIERS. Dans la perspective de la mise en œuvre du COP VNF et de la préparation des CPER, il est convenu de lancer une étude afin d’évaluer le potentiel de trafic des liaisons nord sud. Le cahier des charges de l’étude est en cours de validation. Par ailleurs s’agissant du Champagne Bourgogne, afin de faire pression sur VNF il a été convenu que les transporteurs  fassent faire des constats relativement aux temps de parcours et aux restrictions d’emport afin de multiplier les demandes d’indemnisation auprès de VNF.