Paris 2024 : à un an des Jeux olympiques, première répétition « grandeur nature » de la cérémonie d’ouverture sur la Seine

Tester les « manœuvres », les « distances » entre bateaux, la « durée » de la parade et la « captation vidéo ». Ce sont les principaux objectifs de la « mini-répétition » de la future cérémonie d’ouverture des JO de Paris en 2024 sur la Seine, qui s’est tenue le lundi 17 juillet. Près de 40 bateaux à passagers participaient à ce test grandeur nature, qui a permis de confirmer la faisabilité de la parade, la maîtrise et le professionnalisme de nos équipages et de leur management.

Dans la matinée du lundi 17 juillet, 39 bateaux précisément, ont défilé sur la Seine pour une répétition partielle de la cérémonie d’ouverture. Les quais sont restés ouverts au public, mais le fleuve a été coupé à la navigation sur sa partie parisienne depuis 4 heures du matin et jusqu’à midi. Il ne s’agit pas de tests artistiques, mais d’essais techniques.

Un événement test pour préparer la cérémonie d’ouverture

Cet événement a pour but de tester les différentes manœuvres, les conditions de navigation et le passage des ponts. Ce premier essai permettra également aux conducteurs des bateaux, formés et accompagnés par le COJO en amont, de se familiariser avec la navigation en parade sur la Seine.

Lors de cet événement, la flotte aura fait au total deux fois le parcours, étayé de divers exercices simulant des interventions, des mises à quai ou encore des tests d’avarie.

L’objectif : être paré à toutes les éventualités pour que la cérémonie d’ouverture se déroule sans accroc à l’été 2024.

Ce sont donc 39 bateaux parmi les 91 engagés le jour-J pour transporter les délégations qui se sont élancés pour cette répétition. Ils sont de toutes tailles, certains petits huit mètres de long, certains très grands, 85 mètres de long. Ils se suivent à une allure moyenne 9 km/h, en file indienne, avec à chaque fois entre eux environ 100 m d’écart. Deux autres files sont présentes de part et d’autre de ce cortège, composée de 18 bateaux dits « connexes », des vedettes de maintenance et de sécurité et des bateaux d’OBS, le diffuseur officiel des Jeux olympiques.

Un trajet réalisé en une heure quinze environ entre le départ du premier bateau et l’arrivée du dernier devant le Trocadéro, où se situera la tribune officielle pour un grand final entre protocole et spectacle.

Des tests pour la télévision et la sécurité

Cet essai concerne tout d’abord la diffusion de cette cérémonie. Jamais, dans l’histoire des Jeux olympiques, elle ne s’est déroulée hors d’un stade. Il faut donc essayer de nouvelles techniques pour filmer le mieux possible cette parade. Et puis, il y a aussi des tests très opérationnels : l’écart entre les bateaux est-il le bon ? Est-ce que tout cela rentre en 69 minutes ou faut-il plus de vedettes de maintenance ? Le premier bilan devait être fait en fin de matinée lundi.

Et enfin, et ce n’est pas le moins important : des essais de sécurité sont menés. La BRI, le Raid et le GIPN sont engagés conjointement pour la première fois. Il faut donc tester la coordination des commandements, tester aussi les communications radio entre tous ces corps sur le terrain. Les brigades fluviales et nautiques des sapeurs-pompiers de Paris sont également déployées. Au total, plus de 200 personnes étaient mobilisées sur cet exercice.

A l’issue de cet exercice Monsieur Marc GUILLAUME préfet de Paris, préfet de la région Île-de-France, a tenu à recevoir les transporteurs fluviaux pour leur témoigner sa gratitude et son soutien. Un travail d’équipe au cœur duquel se trouvent E2F et CPP (Communauté Portuaire de Paris).

Galerie photos de la parade :