A Toulouse, les Cafés Di-Costanzo expérimentent le transport fluvial

L’entreprise Cafés Di-Costanzo, installée dans le Gers et à Toulouse, a réceptionné mardi 19 septembre au port de Lalande sa première cargaison de café acheminée par voie fluviale depuis Arles. Une première sur le canal du Midi.

Toujours en recherche de solutions de fret plus écologique pour l’importation de ses cafés du monde, l’entreprise Cafés Di-Costanzo, installée à L’Isle-Jourdain et Toulouse, a cette année fait le choix du fluvial. C’est par le canal du Midi qu’elle a choisi de faire voyager près de 20 tonnes de café, dans un bateau de commerce. Un choix logique, après une 1ère expérience réussie de transport par bateau à voile pour ses commandes transatlantiques, lancée en 2022, et qui s’inscrit dans le plan d’action éco-responsable général mis en œuvre par le torréfacteur.

Au port de Lalande, nord de Toulouse, c’est le bateau « Le Tourmente » conduit par M. Jean-Marc Samuel qui a accosté le 12 septembre après 8 jours de voyage, chargée de 32 palettes d’un café « vert », destiné à la torréfaction puis à la vente. Issus de plantations brésiliennes et vietnamiennes, les grains de robusta et d’arabica, importés via le port de Fos-sur-Mer, ont navigué sur le canal du Midi depuis Arles. Acheminée depuis Arles par l’eau, c’est par camion GNV que la cargaison effectuera le trajet vers sa destination finale, après une période de stockage qui devrait durer un mois. Les abords du port ne disposant pas d’infrastructures dédiées aux marchandises, c’est sur le bateau affrété que patienteront les sacs de café. L’absence de bâtiments adaptés sur les zones de débarquement demeure un obstacle de taille pour les utilisateurs potentiels de ce mode de transport décarboné, silencieux et durable.

Cette expérience de transport fluvial, menée par l’entreprise Les Cafés Di-Costanzo, est une nouvelle exploration des solutions de transport durable par le torréfacteur gersois : « Nous sommes en recherche constante de leviers sur lesquels agir pour rendre notre activité la plus responsable possible », explique Emilie Gavanier, co-fondatrice des Cafés Di-Costanzo.

Source : lepetitjournal.net